Des sources aounistes, citant des responsables occidentaux, disent que si les choses continuent d’aller au train où elles le vont actuellement au Liban, l’Iran – via le Hezbollah – imposera de force un président de la République proche du 8 Mars, dans le but de contrarier les États-Unis. Le choix du candidat vacille entre deux noms : Gebran Bassil ou Sleiman Frangié.

Les responsables américains estiment que le Liban est pris en otage par le Hezbollah, pour le compte de l’Iran, et affirment que les Libanais doivent refuser cette situation de fait accompli et exiger la levée de l’hégémonie iranienne sur leur pays.

Des responsables US affirment qu’en 2016, Michel Aoun a livré le Liban au Hezbollah, en espérant que la formation pro-iranienne nommera en 2022 son gendre Gebran Bassil pour lui succéder à la tête de l’État. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le Hezbollah parviendra à réitérer le scénario de 2016 pour la présidentielle.

Selon les mêmes sources aounistes, les sanctions américaines n’auront aucun effet sur Gebran Bassil, de la même manière qu’elles n’en ont eu aucun sur les Gardiens de la révolution en Iran ou d’autres dirigeants iraniens qui continuent à mener une vie normale.