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Le Festival du film francophone d’Angoulême ouvre ses portes pour une 17e édition riche en émotions, dédiée au Maroc et marquée par un hommage à Alain Delon. Le festival se tient du 27 août au 1er septembre.

Né en 2008, le Festival du film francophone d’Angoulême, qui se déroule de mardi à dimanche, est un rendez-vous incontournable pour les cinéphiles et les professionnels. Avec dix films en compétition, l’événement espère attirer cette année plus de 70.000 festivaliers, contre 58.000 en 2023, selon ses organisateurs.

"Maintenant, on sait que c’est le festival qu’on fait juste avant de retourner à l’école", résume Dominique Besnehard, cofondateur du festival avec Marie-France Brière. Depuis 2011, date où il a contribué à lancer Intouchables d’Olivier Nakache et Éric Toledano, le festival a gagné une renommée nationale et internationale.

Cette année, des personnalités du cinéma telles que Kristin Scott Thomas, présidente du jury, Julie Delpy en lice comme réalisatrice, ou Sandrine Kiberlain, incarnant Sarah Bernhardt, côtoient les professionnels du secteur et les amoureux du cinéma.

Cette édition met à l’honneur des "femmes extraordinaires", explique Dominique Besnehard. Parmi les films en compétition, on retrouve Une vie rêvée de Morgan Simon, avec Valeria Bruni-Tedeschi en mère bipolaire, et En tongs au pied de l’Himalaya de John Wax, où Audrey Lamy confrontée à l’autisme de son fils. Sur les dix films en lice, quatre sont réalisés par des femmes, dont Le Procès du chien de Laetitia Dosch, présenté hors compétition à Cannes et récompensé par la Palm Dog.

Le festival ne manque pas de mettre de nouveaux talents sous les projecteurs, comme le rappeur et comédien Sofiane Zermani, alias Fianso, et Clotilde Courau, présents dans le premier film de l’attaché de presse Hassan Guerrar, Barbès, Little Algérie. La campagne est également à l’honneur avec Vingt Dieux de Louise Courvoisier, une histoire touchante de jeunes en quête d’idéal.

Hors compétition, le documentaire France, une histoire d’amour, cosigné par Yann Arthus-Bertrand, invite le public à réfléchir sur ses responsabilités face aux enjeux de notre époque.

Le cinéma marocain est célébré comme fil rouge du festival, avec des films audacieux de réalisateurs tels que Nabil Ayouch, déjà sacré à Angoulême en 2015. Cette année, il revient avec son nouveau long-métrage Everybody loves Touda.

Le festival a débuté avec Les Barbares de Julie Delpy et se clôturera avec Sarah Bernhardt la divine de Guillaume Nicloux.

En hommage à Alain Delon, décédé récemment, une soirée spéciale a été organisée lundi, avec la projection de Notre Histoire de Bertrand Blier, qui lui avait valu le César du meilleur acteur en 1985. "J’ai travaillé avec lui, notamment sur Notre histoire", se souvient Dominique Besnehard. "C’était un félin, un vrai charmeur."

Avec AFP

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