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Le rideau tombe sur le Festival international du film de Toronto 2024, qui a vu triompher l’adaptation de Stephen King The Life of Chuck, avec Tom Hiddleston en tête d’affiche.
Dernière adaptation en date du maître de l’épouvante Stephen King, The Life of Chuck, avec Tom Hiddleston en tête d’affiche, a remporté dimanche le prix du public au Festival international du film de Toronto.
Le très convoité prix du choix du public (People’s Choice Award) du plus grand festival de cinéma d’Amérique du Nord est devenu un baromètre fiable pour les Oscars. Ces dernières années, il a prédit plusieurs lauréats du meilleur film, comme Green Book et Nomadland.
Réalisé par Mike Flanagan, The Life of Chuck est tiré de la nouvelle éponyme de Stephen King parue en 2020. Le film suit Charles Krantz (Tom Hiddleston), un banquier dont l’histoire est racontée dans l’ordre chronologique inverse, sur fond d’apocalypse. Mark Hamill et Chiwetel Ejiofor complètent le casting de ce long-métrage présenté en première mondiale à Toronto, mais encore sans distributeur – une situation qui devrait rapidement changer après ce triomphe.
The Life of Chuck devance l’audacieuse comédie musicale Emilia Perez, qui raconte l’histoire d’un baron de la drogue transgenre, et Anora, Palme d’or à Cannes, sur la vie d’une danseuse érotique new-yorkaise. Ces trois films sont les grands gagnants de cette 49e édition haute en couleurs.
La cérémonie de clôture a également été marquée par la première mondiale de The Deb, premier long-métrage réalisé par Rebel Wilson. Cette comédie musicale sur deux cousines cherchant un cavalier pour le bal des débutantes en Australie rurale a enthousiasmé le public du Roy Thomson Hall.
Avant la projection, les organisateurs ont salué les artisans de ce cru 2024, qui a vu le grand retour du cinéma en salle après la pandémie. Un florilège des temps forts a rappelé la richesse et l’éclectisme des quelque 200 films présentés durant le festival.
Fidèle à sa réputation, le TIFF a attiré une pléiade de célébrités cette année encore, de Jennifer Lopez à Angelina Jolie, en passant par Jude Law, Salma Hayek et Denzel Washington. La soirée de clôture n’a pas fait exception, avec une Rebel Wilson étincelante venue lancer The Deb.
Grand favori du public, The Life of Chuck apparaît comme un sérieux prétendant pour la saison des prix. L’an passé, American Fiction avait décroché le People’s Choice Award avant de récolter cinq nominations aux Oscars et l’Oscar du meilleur scénario adapté.
Pour The Deb, le chemin sera plus ardu, la comédie musicale n’étant pas le genre de prédilection de l’Académie. Mais le film de Rebel Wilson pourrait créer la surprise, à l’image de La La Land en 2017.
Au-delà des récompenses, le TIFF demeure une rampe de lancement incontournable pour les cinéastes du monde entier. En misant sur une clôture décalée avec The Deb, le festival confirme son goût pour l’originalité et son flair pour dénicher les pépites.
Cette 49e édition a aussi révélé de nombreuses promesses, comme la jeune Natalie Abbott, lumineuse dans The Deb, ou encore le réalisateur brésilien Emiliano Torres, qui a cartonné avec Emilia Perez.
Alors que le rideau tombe sur cette édition, les organisateurs planchent déjà sur le 50e anniversaire du TIFF en 2025. Un demi-siècle de passion du 7e art à célébrer en grande pompe.
Ce millésime 2024 aura démontré la vitalité du cinéma, malgré deux années chahutées par la crise sanitaire. Avec une fréquentation en hausse et une affiche alléchante, le TIFF confirme son statut de plateforme incontournable des cinéphiles.
