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Le 22 septembre 2024, Libanais et Français se sont réunis à Sanary-sur-Mer pour planter deux arbustes symboliques: un olivier et un cèdre venus du Liban, en signe de paix et d’unité. Cet événement, organisé par l’association Mon Liban d’Azur, a rassemblé le maire de la commune, Daniel Alsters, plusieurs élus, ainsi que le père Hani Tawk, fondateur de la cuisine de Mariam.
Bordée par la Méditerranée et nichée au cœur de la Provence, Sanary-sur-Mer a accueilli, dans le cadre enchanteur du jardin des oliviers, site culturel et patrimonial, son maire Daniel Alsters, le maire d’Ollioules, Robert Beneventi, et la vice-présidente du département du Var, Laetitia Quilici. Étaient également présents Géraldine Ghostine, présidente de Mon Liban d’Azur, des représentants de Saint-Jean-Cap-Ferrat, le père Hani Tawk et son épouse Dounia, le chef Jean Haidar et son fils Anthony, le chef engagé Sébastien Richard, ainsi que de nombreux invités venus de Marseille, Nice et du Var. Tous se sont réunis pour planter un cèdre et un olivier venus du Liban dans une initiative symbolique visant à renforcer et à pérenniser les liens entre les deux rives de la Méditerranée, tout en diffusant un message de paix.
En 2003, Sanary-sur-Mer a acquis une parcelle agricole dans l’arrière-pays sanaryen pour préserver et valoriser son patrimoine rural. Jean-Luc Granet, adjoint au maire en charge de l’environnement, a créé de toutes pièces le jardin des oliviers, un lieu emblématique de la trilogie méditerranéenne: le blé, la vigne et l’olivier. Sous la gestion de Mathilde Berthier, ce site offre aux visiteurs l’opportunité de découvrir et d’expérimenter la récolte ainsi que la transformation traditionnelle des produits du terroir.
Dans son discours de bienvenue, le maire Daniel Alsters a rappelé que l’olivier, emblème du pourtour méditerranéen, traditionnellement cultivé en restanques aux côtés de la vigne et du blé, représente le paysage typique de la Provence. Il a exprimé son attachement à cette cérémonie intime, symbolisant le rapprochement entre le Liban et la France. Le maire d’Ollioules, quant à lui, a souligné que dans le contexte actuel, les symboles de paix et de fraternité étaient plus nécessaires que jamais. Il a également mis en avant la pertinence de ce lieu, un site méditerranéen qui nous unit, ainsi que l’olivier, symbole de paix. La présidente de Mon Liban d’Azur, dont les actions caritatives se concentrent sur la santé, l’éducation et le patrimoine, a souligné la portée symbolique de cette belle initiative. Elle a rappelé que cette journée coïncidait avec celles du patrimoine et de la paix, précisant que ce sont les premiers cèdre et olivier à avoir voyagé avec le père Hani pour être plantés dans le Var, faisant ainsi de Sanary-sur-Mer la huitième commune à sceller le lien entre le Liban et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le père Hani a également exprimé son attachement aux relations d’amitié qui unissent le Liban et la France. "Ce petit cèdre, a-t-il dit, provient de la forêt des cèdres de Dieu au Liban, située à plus de 2000 mètres d’altitude et est issu d’un cèdre vieux de plus de 4000 ans." Fondateur de la cuisine de Mariam, le père Hani a évoqué sa mission en tant qu’artisan de paix.
Sur les restanques où poussent oliviers, immortelles, romarins et fleurs d’amandiers, la cérémonie de plantation du cèdre et de l’olivier a rassemblé tous les participants. Ce moment solennel, empreint d’émotion, a consolidé les liens d’amitié entre les deux pays. À l’initiative de cette démarche, Ghada Reverdi, membre de Mon Liban d’Azur et résidente de Sanary-sur-Mer, aspire à établir un partenariat culturel et patrimonial entre le Liban et la ville de Sanary. Cette enseignante franco-libanaise a par ailleurs développé un projet pédagogique centré sur la trilogie méditerranéenne, mis en œuvre au jardin des oliviers.
Dans ce cadre idyllique, entre mer et collines, un apéritif aux saveurs libanaises concocté par le chef Jean Haidar et son fils Anthony, du restaurant Le Cèdre à Nice a enchanté les convives.
Les galettes au thym, au fromage et au kichk, préparées avec des ingrédients venus du Liban par l’équipe du jardin des oliviers, ont été servies accompagnées de vin des plaines de la Bekaa.
