Lors de son premier congrès économique élargi qui sera tenu au Liban, l’Union libanaise culturelle dans le monde (ULCM) lancera un fonds souverain avec pour but de relancer l’économie du Liban.

L’Union libanaise culturelle dans le monde (ULCM) tiendra les jeudi 18 et vendredi 19 août son premier congrès économique élargi au Liban avec pour objectifs de mettre l’accent sur "le rôle essentiel de la diaspora dans la relance économique du Liban" et de lancer un fonds souverain. Le congrès, auquel prendront part des professionnels du secteur économique, comprendra des tables rondes et des ateliers de travail pour trouver des solutions pratiques et durables pour le Liban.

Cette rencontre, la première à caractère économique des expatriés pour le Liban, donnera la parole à des acteurs économiques venus des cinq continents. Ils sont tous d’origine libanaise et voudraient restituer au Liban son rôle économique.

"Récemment, nous nous sommes réunis pour essayer d’envisager des moyens pour venir en aide au Liban", explique à Ici Beyrouth Antoine Menassa, président de la Halfa (Association des hommes d’affaires libanais en France) et ancien président du Conseil économique de l’ULCM. "Il a été décidé de constituer un fonds souverain", ajoute-t-il. Baptisé le Fonds souverain de l’ULCM, il sera installé en dehors du Liban et constitué de fonds privés, comme le souligne M. Menassa, qui précise que "plusieurs personnalités y participent".

Lors de ce congrès, sera décidée la manière d’utiliser ce fonds. "Nous pensons accorder des microcrédits, confie M. Menassa. Les responsables de ces crédits seront au Liban lors du congrès et créeront un comité à cet effet. Il faut savoir que les microcrédits ont sauvé l’Inde et le Pakistan. Ce genre de crédits aide beaucoup de gens. Il s’agit de petits montants qui seront accordés aux particuliers, le temps que la confiance dans le Liban renaisse. Nous passerons plus tard à autre chose." Selon M. Menassa, l’ULCM a même pensé créer une banque à l’étranger. Ce sera dans une seconde étape.

M. Menassa insiste en outre sur le caractère de cette rencontre qui est "purement économique et non politique". "Nous devons être utiles et voir comment nous pouvons travailler en coordination totale avec les gens du Liban, affirme-t-il. Nous allons penser à l’avenir du Liban. Nous tendons la main à tout le monde."