Le ministre sortant de l’Économie et du Commerce Amine Salam a annoncé mercredi que le prêt de 150 millions de dollars de la Banque mondiale pour importer du blé au Liban sera mis en œuvre le mois prochain. "Toutefois, nous ne pouvons le faire que dans le cadre des normes requises localement et internationalement, comme la transparence, la lutte contre la corruption, la distribution équitable, les rapports et audit financier", a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse.

"Si ces normes ne sont pas respectées, les contrevenants seront exposés à des mesures encore plus sévères que celles imposées actuellement", a insisté M. Salam, soulignant que le Liban fait face à de grands défis et qu’il est nécessaire de "protéger la sécurité alimentaire et de respecter les lois au risque que le Liban soit privé de toute aide internationale".

M. Salam s’est en outre penché sur le travail de la commission de sécurité qui a réussi à "mettre en place un mécanisme de distribution équitable et transparent basé sur les besoins du marché". M. Salam a dénoncé l’ingérence politique dans les travaux de la commission. "Notre objectif est de réformer le secteur, a-t-il insisté. Les réductions des quantités de farine distribuées ne sont pas aléatoires ou nuisibles au secteur, mais basées sur des données relatives aux quantités disponibles."