Le jour où la nouvelle tarification d’Électricité du Liban (EDL) entre en vigueur, où le fuel irakien arrive au Liban, où les heures d’approvisionnement semblent augmenter et où le ministre de l’Énergie est en Algérie pour mendier du carburant, le comité technique de soutien de la main-d’œuvre d’EDL a annoncé se mettre en grève ouverte à partir du 2 novembre. Pratiquement, cela veut dire que toute panne éventuelle ne sera pas traitée.

Dans un communiqué assez virulent, le comité explique que tous les travailleurs sans exception s’arrêteront de travailler en raison " de l’injustice et de l’indifférence à leur égard ". Ils estiment " être privés de leurs droits légitimes les plus élémentaires ". " Après avoir longtemps attendu l’aide sociale, les augmentations des indemnités de transport et toutes les promesses non tenues et après en avoir fait le suivi, les employés sont convaincus que leur situation va empirer et ont donc décidé de se mettre en grève ", poursuit le communiqué.

Il assure également qu’il n’y a pas de retour cette fois au travail avant le paiement des trois mois de retard sur les salaires, l’acquittement de l’effet rétroactif sur les indemnités de transports, le règlement de toutes les augmentations avec leur effet rétroactif à compter de la date de leur approbation et le versement des écolages.

Le comité technique de soutien à la main-d’œuvre d’EDL a averti " qu’il n’acceptera, ne serait-ce qu’une déduction d’un centime sur leurs dus " et a agité le spectre d’une " révolte des travailleurs ".