La normalisation des relations entre le Liban et les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, a été au centre d’une réunion tenue jeudi par l’Union des conseils des hommes d’affaires de ces pays. La rencontre est d’autant plus importante que les pays du Golfe constituent l’un des piliers fondamentaux pour une relance de l’économie libanaise et sont un acteur majeur de l’économie mondiale. L’Union a rappelé à cet égard que Riyad a signé 34 accords économiques stratégiques avec la Chine d’une valeur de plus de 30 milliards de dollars. Elle a également fait référence à l’organisation de la Coupe du monde par le Qatar.
Les hommes d’affaires ont rappelé que le Liban est confronté à un défi majeur, à savoir la signature de 22 accords avec l’Arabie saoudite. Selon eux, ces accords sont susceptibles de faire évoluer les relations entre Beyrouth et Riyad et renforceront le partenariat entre les deux pays. De plus, ils permettront au pays du Cèdre de progresser à différents niveaux en profitant de tout ce qui se passe dans le Royaume.
Ils ont par ailleurs appelé l’État libanais à respecter les clauses du document conjoint signé entre les organismes économiques et l’ambassade d’Arabie au Liban pour empêcher le trafic de drogue à travers les points de passage et les ports libanais.
L’Union a insisté sur la nécessité de se préparer aux prochains développements liés à la phase qui suit la délimitation de la frontière maritime et à tous les événements de la région. Selon les hommes d’affaires, il est nécessaire d’agir rapidement pour créer des partenariats entre les secteurs privés libanais et ceux du Golfe, qui ont une grande expérience dans le secteur de l’énergie.
L’Union des conseils des hommes d’affaires du Liban et des pays du Golfe a enfin appelé les forces politiques à assumer leurs responsabilités en élisant un président de la République et en formant un nouveau gouvernement.
