Le ministre sortant de l’Économie, Amine Salam, a assuré que le blé est sécurisé au Liban jusqu’à la fin de l’année au prix officiel.

Dans une conférence de presse, tenue mardi, il a annoncé qu’après neuf mois de travail, le ministère a réussi à sécuriser le blé et rationaliser les subventions pour un an.

Il a rappelé avoir été confronté à la question de la levée des subventions sur le pain. “Aujourd’hui nous sommes fermement convaincus que notre décision de ne pas lever les subventions était la bonne”, s’est-il félicité.

“J’ai vu au travers des chiffres que si les subventions avaient été levées au hasard, comme cela s’était produit dans le secteur des carburants, nous aurions porté un coup terrible à la sécurité alimentaire libanaise. Si nous avions supprimé la subvention, beaucoup de personnes n’auraient plus pu acheter aujourd’hui une “rabta” de pain, et le prix aurait dépassé les cinquante mille livres libanaises”, a expliqué le ministre.

Il a affirmé avoir réussi à " protéger environ 80 % la farine de la contrebande ". Selon les chiffres, les quantités importées et payées par l’État libanais ont été bien réduites. “Il alors apparu clairement que le marché avait un excédent, ce qui fait que les quantités et les dépenses ont été réduites. Aujourd’hui, avec le prêt de la Banque mondiale, et en vérifiant que la farine subventionnée est utilisée uniquement pour le pain blanc, nous avons pu augmenter la période de durabilité et sécuriser des quantités qui répondent aux besoins du marché”, s’est réjouit M.Salam.

Il a annoncé qu’un premier navire transportant 30 000 tonnes, dans le cadre du prêt de la Banque mondiale, accostera au port de Beyrouth à la mi-février.