Le ministre sortant de l’Économie Amine Salam s’est rendu à la Foire internationale Rachid Karamé (conçue en 1962 par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer sur un terrain de 70 hectares) à Tripoli, accompagné du président de son conseil d’administration, Akram Awaida. Ils ont examiné les retombées de l’inscription de la Foire sur la liste du patrimoine mondial en péril, et les moyens de l’activer afin d’en faire un phare économique pour Tripoli et le Liban.

Ayant été inscrit la semaine dernière sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l’Unesco, le site bénéficiera d’une assistance internationale technique et financière.

“Ce classement nous aidera à restaurer, revitaliser et préserver la foire, tout en veillant à ne pas en faire un lieu inanimé”, a expliqué le ministre lors d’un point de presse. “Elle a été construite pour être une installation économique mondiale vitale qui contribuera à la revitalisation de l’économie de la ville de Tripoli et de l’économie libanaise en général, offrant des centaines d’opportunités d’emploi et faisant évoluer la ville du Nord vers une réalité économique dont nous avons désespérément besoin aujourd’hui”, a poursuivi M. Salam.

Il a également précisé que la foire est supposée organiser ou accueillir des expositions, des conférences, des séminaires, des réunions, des festivals et des célébrations économiques, commerciales, culturelles, touristiques, artistiques et sportives.

“Le classement de la Foire sur la liste du patrimoine en péril va créer une interaction et activer des mécanismes qui pousseront la communauté internationale vers le développement de Tripoli en général et de la foire en particulier en allouant des sommes importantes d’argent qui donneront des capacités que l’État libanais n’a pas. De même, en coordination avec le ministère de la Culture, nous pourrons construire et restaurer des bâtiments et créer des opportunités d’emploi durant cette période”, a conclu le ministre.