Le PDG de la Banque de l’habitat (BDH), Antoine Habib, a annoncé qu’un protocole d’accord sera signé prochainement avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), pour la réalisation de projets destinés aux logements situés dans des villages libanais souffrant d’une pénurie d’eau ou d’une eau polluée. Il n’a pas donné davantage de détails, mais a révélé que c’est l’USAID qui a pris contact avec la Banque de l’habitat parce qu’elle souhaite, par son biais, traiter avec le secteur privé pour la mise en œuvre de ces projets.

M. Habib a aussi indiqué, dans une interview accordée à la chaîne de télévision locale MTV, que la Banque établit des contacts avec le Fonds arabe, le Fonds koweïtien et des institutions financières européennes, dont la banque allemande KFW, pour consolider les prêts qu’elle accorde aux Libanais.

Il a espéré que la promesse du Fonds arabe, basé au Koweit, d’octroyer à son institution un crédit d’environ 165 millions de dollars va se concrétiser. Dans ce contexte, il a rappelé que le ministre sortant de l’Économie et du Commerce, Amine Salam, avait promis de soumettre au Conseil des ministres une demande pour qu’une délégation officielle se rende prochainement au Koweït afin de discuter de cette question avec les responsables du Fonds arabe.

Si jamais ce prêt est obtenu, la Banque de l’habitat pourra relever le plafond des crédits en livres, a-t-il expliqué avant d’annoncer que la BDH étudie la possibilité d’accorder des prêts en dollars américains. Dans ce cas, le remboursement se fera également en dollars.