Depuis plusieurs jours des propos circulent faisant état d’une augmentation de la souscription à l’Office des Eaux de Beyrouth et du Mont-Liban à 100 dollars par an.
Le directeur général de la Société des Eaux de Beyrouth et du Mont-Liban, Jean Gebran, a confirmé cette proposition et l’a qualifiée dans une interview sur les ondes de la Voix du Liban, “d’arme à double tranchant, car les salaires des employés doivent être payés”. Avant d’ajouter que “ceci a entraîné une certaine panique chez les citoyens, alors que la décision de relever le prix de souscription n’a pas encore été publiée, et n’est pas pour bientôt”.
Il a expliqué que l’Association française de développement (AFD) qui finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable a étudié la situation du ministère de l’Énergie et de ses institutions. L’AFD a constaté, au terme de l’étude, que si les revenus de l’institution des Eaux de Beryrouth ne s’améliorent pas, sa situation deviendra similaire à celle d’Électricité du Liban (EDL) et s’effondrera. Avec la décision du Conseil des ministres de majorer le salaire minimum et la hausse du taux de change du dollar, l’association a proposé de relever le prix à 100 dollars.
