Les journaliers d’Électricité du Liban (EDL) ont annoncé jeudi que le sit-in qu’ils observent depuis jeudi matin devant le bâtiment du fournisseur public d’électricité se poursuivra jusqu’au retour du directeur général Kamal Hayek lundi prochain, pour statuer sur leurs revendications. Une réunion des responsables de l’office a bien eu lieu, mais en l’absence du directeur aucune décision ne peut être prise.

Jeudi matin, les journaliers ont procédé pendant le sit-in à la fermeture des portes de l’office autonome. Ils réclament une amélioration de leurs conditions de travail à l’instar du reste des fonctionnaires libanais. Ils veulent être "traités avec équité".

Dans un communiqué envoyé aux responsables d’EDL, les journaliers dénoncent leurs rétributions dérisoires et déplorent le fait que les augmentations obtenues et approuvées par le Conseil des ministres n’ont pas été mises en œuvre.

Ils se disent surpris par les décisions du conseil d’administration d’EDL qui refuse de leur accorder des augmentations et des aides sociales, à l’instar des fonctionnaires et de maintenir leur salaire quotidien à 410.000 livres.

Les journaliers ont demandé aussi à EDL "de leur payer toutes les rémunérations antérieures avec effet rétroactif au mois de septembre 2022 ainsi que les salaires des deux premiers mois de 2023, en plus des aides sociales jusqu’à juin 2023".

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