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Après plusieurs mois de discussions, la commission parlementaire des Finances et du Budget a approuvé lundi la proposition de loi sur le Fonds souverain libanais dans lequel seront placés les revenus générés par l’exploitation des ressources gazières et pétrolières offshore.

La commission parlementaire des Finances et du Budget a approuvé lundi la proposition de loi sur le Fonds souverain libanais dans lequel seront placés les revenus générés par l’exploitation des ressources gazières et pétrolières. Le texte sera soumis à l’assemblée plénière du Parlement et devrait être approuvé avant le début de l’exploration gazière prévue durant le mois d’août. De sources parlementaires, on a indiqué à Ici Beyrouth que le Fonds devra être formé puis la loi appliquée, ce qui prendra au moins un an et nécessite, surtout, un gouvernement doté des pleins pouvoirs et non pas d’expédition des affaires courantes.

Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a maintes fois affirmé son attachement à l’indépendance de la gestion et à la transparence des comptes et des investissements étrangers du Fonds souverain. Selon des sources proches du dossier, il voulait terminer le projet de loi avant le début des travaux d’exploration. M. Kanaan tiendra une conférence de presse mercredi à 11 heures au Parlement pour donner des informations relatives à ce fonds. Il s’agit d’un fonds de placements financiers variés (actions, obligations, immobilier, etc.) détenu par l’État. Le gouvernement et le Parlement sont cependant juste habilités à déterminer les politiques générales.

Des revenus attendus dans plusieurs années

La plateforme de forage Transocean Barents devrait atteindre les côtes libanaises le 15 août et entamera les travaux de forage et d’excavation dans le bloc 9 la dernière semaine du même mois. Elle permettra de déterminer si des réserves commercialisables de gaz et de pétrole seront découvertes dans le bloc 9. Le cas échéant, les travaux d’exploitation du puits avec la construction d’une plateforme d’extraction débuteront.

Le Liban et son Fonds souverain ne généreront pas de revenus au Liban avant trois ou quatre ans, puisque Beyrouth doit rembourser d’abord le coût des travaux d’exploration et des installations.

Les rendements du Fonds destiné aux générations futures seront investis dans des projets productifs à hauteur de 80%. Les 20% restants seront alloués à des projets de développement qui profiteront à la société.

L’objectif du Fonds souverain, qui a déjà été mis en place dans plusieurs pays, dont le Koweït et la Norvège, est d’assurer une gestion transparente des revenus.

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