Réunis sous la présidence de l’ancien ministre, Mohammad Choucair, les organismes économiques ont appelé les autorités à mettre leurs conflits de côté pour se concentrer sur les solutions possibles à la crise financière et économique qui accable le Liban.

Les risques auxquels le Liban et les Libanais sont confrontés en raison de la détérioration économique et sociale continue, de l’effondrement du système national et de la dépréciation incontrôlable de la livre libanaise ont été passés en revue durant cette réunion.

Dans un communiqué, les organismes économiques ont fustigé les hommes politiques et leur " manque de patriotisme ", demandant que soit mis en œuvre immédiatement un plan de sauvetage, un accord avec le FMI et des réformes. " Trop c’est trop ! " ont-ils lancé dans leur communiqué.

Ils ont estimé qu’il est " honteux que plus de deux ans se soient écoulés depuis le début de la crise économique sans que les forces politiques chargées de gérer les affaires du pays n’agissent concrètement pour freiner " la dégradation. " Malheureusement, nous n’avons entendu que des propositions de projets et de mesures dont aucun n’a vu le jour ", ont-ils déploré, en stigmatisant les conflits politiques qui paralysent le pays et le lancement d’un processus de redressement économique.