Électricité du Liban (EDL) a lancé un "dernier avertissement" aux administrations publiques, établissements publics, offices des eaux et individus opérant pour le compte du secteur public, dans les différentes régions du Liban, les sommant de s’acquitter de leurs factures d’électricité (anciennes et nouvelles) en espèces (livres libanaises) et non par virement vers le compte du fournisseur public auprès de la Banque centrale du Liban conformément à ses directives.

Le fournisseur leur demande de régulariser leur situation, sous peine de se voir contraint, conformément aux lois et règlements applicables, de couper l’alimentation en électricité de ceux qui seraient en défaut de paiement, et ce, à partir du 24 octobre.

EDL se trouve dans l’incapacité de vendre de l’énergie électrique, même au secteur public, sans en encaisser le prix.

Le fournisseur public espère également que toutes les autorités officielles du pays le soutiendront, afin d’éviter une perturbation de son budget général et de l’équilibre financier prévu dans le plan national d’urgence pour le secteur de l’électricité. Il s’agit de "préserver le continuité de son activité, de ses ressources financières, de sa régularité financière et des fonds publics, afin d’optimiser la gestion de l’institution publique, compte tenu des circonstances difficiles que traverse le pays et d’aller de l’avant dans le plan de réforme", peut-on lire dans un communiqué publié jeudi.