Le président de l’Association des sociétés importatrices de pétrole, Maroun Chammas, a relayé, jeudi, les craintes des armateurs concernant l’envoi de navires pétroliers au Liban.

Il a révélé que certains d’entre eux ont averti qu’ils pourraient arrêter de desservir le Liban alors que d’autres ont imposé la souscription à une police d’assurance couvrant les risques de guerre, ainsi qu’une augmentation des coûts de transport. "Ceci entraînera inévitablement une augmentation du prix de la tonne d’une quarantaine de dollars, ce qui est un chiffre important", a-t-il affirmé dans un entretien accordé à la Voix de tout le Liban. Puis il a souligné l’importance de l’approvisionnement continu en fuel, relevant que le stock de pétrole disponible au Liban est suffisant pour un maximum de vingt jours.

Lundi, le secrétaire du Syndicat des propriétaires de stations-service au Liban, Hassan Jaafar, s’était montré rassurant en affirmant qu’il ne faut pas craindre une crise d’essence, cette matière étant disponible pour les vingt prochains jours.