Le secteur privé est monté au créneau, vendredi, en exprimant sa ferme opposition à l’implication du Liban dans toute guerre et en avertissant que le Liban ne peut en aucun cas tolérer un nouveau conflit sur son sol.

Dans un communiqué, les organismes économiques ont stigmatisé le fait que "le Liban, qui traverse depuis quatre ans une crise économique et financière dévastatrice sans précédent, ne peut en aucun cas supporter une nouvelle crise sur son sol".

"Le Liban aujourd’hui est épuisé à différents niveaux. L’État presque désintégré, décomposé et en faillite avec le vide présidentiel, la paralysie gouvernementale et parlementaire, la grande division entre les forces politiques et les crises catastrophiques affectent tous les aspects de la vie", peut-on lire dans le texte, qui relève que la donne est tout à fait différente qu’en 2006.

À cet égard, les organismes ont appelé toutes les personnes concernées à tenir le Liban à l’écart du conflit actuel. Ils ont invité les forces politiques à assumer "leurs responsabilités nationales, à s’unir pour empêcher un glissement vers l’inconnu et à prendre en main ce dossier national très délicat sous tous ses aspects pour protéger les intérêts du Liban et du peuple libanais".

Par ailleurs, le Rassemblement des hommes et des femmes d’affaires du Liban (RDCL) a exprimé sa profonde inquiétude et son opposition à l’implication du Liban dans toute guerre. Il a exhorté toutes les parties concernées à donner la priorité absolue à la stabilité qui protège le Liban des dangers. Le RDCL a rappelé que l’économie du Liban est fragile et au bord du gouffre au vu de l’accumulation de crises auxquelles il est confronté, ajoutant: "Étendre le conflit au Liban aura des répercussions catastrophiques".

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