Dans un entretien accordé à Ici Éco, le président de l’Association des sociétés importatrices de pétrole, Maroun Chammas, a relayé les craintes des armateurs concernant l’envoi de navires pétroliers au Liban. Il a ainsi révélé que certains d’entre eux avaient averti qu’ils pourraient arrêter de desservir le Liban, alors que d’autres avaient imposé la souscription à une police d’assurance couvrant les risques de guerre, ainsi qu’une augmentation des coûts de transport. "Cela entraînera inévitablement une augmentation du prix de la tonne d’une quarantaine de dollars, ce qui est un chiffre important. Par ailleurs, le stock de pétrole disponible au Liban est suffisant pour un maximum de 12 jours", a-t-il noté.

 

Pour sa part, le membre du conseil d’administration de la Lebanese Petroleum Administration (LPA), Wissam Chbat, a souligné qu’à l’emplacement foré dans le Bloc 9, il existe des données positives. "La qualité du puits est bonne et il y a des ressemblances avec les réservoirs exploités dans les pays de la région. Ne pas trouver de gaz dès le premier forage n’a rien d’anormal. Il faut parfois explorer plusieurs puits avant d’en trouver, et même si les investissements sont colossaux, cela fait partie des risques du forage", a-t-il indiqué.

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