Les employés des opérateurs de téléphonie mobile Alfa et Touch sont montés encore une fois au créneau, quatre mois après avoir brandi, le 12 juillet, une énième menace de grève ouverte. Une fois de plus, ils réclament leurs droits et le réajustement de leurs salaires.

Selon une source proche des employés d’Alfa et de Touch, l’une des revendications concerne la partie du salaire perçue en dollars frais. Celle-ci n’atteint pas 50% de la rétribution, alors que les utilisateurs paient les factures en dollars frais. De plus, affirme-t-on de même source, les salariés sont soumis à des restrictions et des pressions matérielles et morales qu’exercent sur eux les directions des deux opérateurs. Les employés assurent qu’elles découlent de lacunes et de défauts dans la gestion administrative.

Dans un communiqué publié mercredi, le syndicat des employés de Touch et Alfa a affirmé que, bien que les directions respectives aient le droit d’appliquer le règlement interne, il est impératif que les employés perçoivent l’intégralité de leur salaire. Le syndicat a insisté sur le fait que cela représente un droit fondamental des employés.

Le syndicat a rappelé que de récentes mesures avaient été prises à l’encontre des salariés, mais il a affirmé rejeter toute décision prise de manière "arbitraire" à l’encontre des employés. Il a souligné que la principale référence en matière d’audit et de comptabilité devrait demeurer du ressort des services concernés au sein des deux entreprises, à savoir HR-Audit-Legal.

"Tous les collègues doivent respecter les mécanismes de travail de chaque entreprise et y adhérer, en respectant la confidentialité des informations liées à leur poste", lit-on dans le texte.

Le syndicat a également affirmé qu’en cas d’action entreprise illégalement contre un salarié, des mesures appropriées seront prises conformément aux lois en vigueur.

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