À la suite des discussions tenues jeudi dernier dans le cadre du forum organisé par le secteur privé pour faire face, en raison de la guerre à Gaza, à la situation au Liban-Sud et par crainte que la guerre ne s’étende au Liban, les organismes économiques ont publié des recommandations susceptibles d’éviter l’effondrement, stimuler l’activité économique et activer les conditions des institutions.

Les organismes économiques recommandent ainsi:

– D’offrir des réductions dans les secteurs les plus touchés, comme les restaurants, les cafés, les boîtes de nuit, les pubs, ainsi que dans les commerces, notamment ceux de luxe et de biens durables, etc.

– De développer une stratégie visant à revitaliser le secteur de la restauration et de la vie nocturne au cours du mois de décembre.

– D’encourager les marchés et les centres commerciaux à installer les décorations de Noël et à créer d’ores et déjà une atmosphère de fête.

– De mener une campagne sur les réseaux sociaux pour inciter les expatriés à passer les vacances de fin d’année au Liban.

– De renforcer la coopération entre le secteur privé et les municipalités afin de prendre des mesures visant à stimuler les marchés et le secteur du tourisme.

– De communiquer avec les médias pour mettre l’accent sur les points positifs.

– De créer un groupe de travail et de coordination entre le commandement de l’armée et le secteur privé pour assurer la sécurité des institutions privées.

– De stocker le carburant à 100 % de sa capacité.

– De communiquer avec tous les ministères et départements concernés pour accélérer le retrait des marchandises du port.

– D’exiger une réduction des factures d’électricité et du tarif fixe d’Électricité du Liban (EDL).

– De réclamer une révision des taxes municipales.

– D’organiser une réunion en ligne entre les conseils d’affaires libanais du Golfe résidant au Liban et ceux résidant dans les pays du Golfe pour discuter des mesures de coopération en cette période.

– D’élaborer un plan d’urgence pour l’exploitation de l’aéroport de Koleyate, ainsi que la mise en place d’une ligne de transport maritime dans un autre port que celui de Beyrouth pour transporter des passagers en cas de guerre.

– D’œuvrer pour exploiter la ligne de transit maritime devant relier la région du Golfe (Jabal Ali) à Beyrouth, les travaux sur cette ligne étant actuellement suspendus.

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