Les fonctionnaires des ministères du Travail, de l’Économie et de l’Information seront en grève à partir de mercredi, en signe d’appui à leurs revendications salariales.

Tous protestent après avoir été exclus des allocations que le gouvernement compte accorder à certaines catégories de fonctionnaires.

Une délégation du syndicat des employés du ministère de l’Information (Télé Liban, Radio-Liban et l’Agence nationale d’information) s’est rendue auprès du ministre sortant de l’Information, Ziad Makari et du directeur général du ministère, Hassan Falha, pour leur communiquer leurs doléances et leur faire part de leur mouvement de protestation.

Le syndicat a notamment souligné, dans un communiqué, que "malgré les conditions de vie difficiles, la santé précaire et les risques liés à la couverture des attaques israéliennes au Liban-Sud, les employés du ministère de l’Information et ses diverses entités continuent de travailler sans relâche".

"Les employés se sentent lésés après avoir constaté que d’autres départements ont bénéficié de sommes financières dans le cadre d’une avance approuvée par le Conseil des ministres, alors qu’ils en ont été exclus", selon le texte.

Les employés du ministère du Travail qui ont aussi annoncé un arrêt du travail, affirment refuser que leurs revendications soient "diluées".

Ils sont montés au créneau, condamnant la discrimination établie entre les fonctionnaires, "qui portera inévitablement un coup dur au secteur public".

Dans ce contexte, les employés ont appelé le ministre sortant du Travail, Moustapha Bayram à boycotter les séances du Cabinet jusqu’à la tenue d’une session consacrée à l’approbation des revendications et des droits des fonctionnaires.