Le ministre sortant des Travaux publics, Ali Hamié, a appelé à s’atteler à la préparation des cahiers des charges pour achever la reconstruction du port de Beyrouth, et plus précisément pour la gare des passagers, l’entretien des quais, les espaces prévus, l’étude du sol pour réaménager et approfondir les quais, les énergies renouvelables et autres. Il a cependant jugé nécessaire que le financement pour la reconstruction soit assuré au préalable. Pour cela, il a appelé à attirer des investissements des entreprises locales et internationales spécialisées, conformément aux lois libanaises en vigueur, ou alors autofinancer les travaux grâce aux revenus du port de Beyrouth.

M. Hamié s’est exprimé en ces termes lors d’un entretien avec une délégation de la commission de gestion et d’investissement du port de Beyrouth, présidée par Omar Itani. Au cours de cet entretien, il a été question des études préparées par les sociétés françaises Artelia et Aegis, avec le soutien d’Expertise France (l’agence publique française de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique), ainsi que celles préparées par la Banque mondiale, relatives au plan de reconstruction du port de Beyrouth.

Le ministre a souligné que "les études approuvées pour le plan de reconstruction du port de Beyrouth ont été abordées de manière à servir la reconstruction de ce qui a été détruit par l’explosion du 4 août 2020, et en tenant compte de l’investissement optimal de toutes ses installations, afin d’améliorer, de développer et de fournir de nouveaux services avec la nécessité de suivre le rythme de la vision stratégique du secteur".

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