Le Conseil exécutif de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a commenté, dans un communiqué, la décision du Conseil des ministres en vertu de laquelle le salaire minimum du secteur privé passe de 9 millions à 18 millions de livres libanaises, brandissant la menace de la grève, s’il n’obtient pas "la réponse requise pour apporter un soulagement à la classe ouvrière en cette période économique difficile que traverse le Liban".

Il estime que le minimum mensuel et journalier approuvé par le Conseil des ministres ne tient pas compte des droits des travailleurs et des employés et ne respecte pas le droit du travail. Selon le texte, la CGTL l’a accepté dans le cadre du principe de dialogue continu et souhaite que cette augmentation soit suivie d’un autre ajustement dès que la situation sécuritaire se sera stabilisée au sud du Liban.

Par ailleurs, il refuse en bloc l’annulation de l’article du projet de décret préparé par le ministère du Travail qui prévoyait d’ajouter une augmentation du coût de la vie de neuf millions de livres au salaire de base perçu par l’employé.

Le conseil insiste aussi sur le fait que le salaire maximum soumis aux cotisations pour la branche maladie et maternité soit de 90 millions de livres (soit cinq fois le salaire mensuel minimum officiel).  

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