Le ministre sortant de l’Énergie, Walid Fayad, a indiqué, mardi, que le plan du secteur de l’électricité "avance dans la bonne direction", mais que même si certains progrès ont été réalisés, le processus était malheureusement lent.

Il a souligné, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision LBCI, que le secteur de l’énergie n’a pas reçu l’attention nécessaire de la part des hommes politiques et des décideurs, rappelant que "l’économie est basée sur l’électricité".  C’est l’affaire de tous, insiste-t-il, "de la Banque du Liban, du ministère des Finances, du gouvernement et des médias".

Néanmoins, pour lui, la priorité demeure d’utiliser des centrales "qui ne causent aucun dommage". "Après la diminution de la demande d’énergie et l’introduction de l’énergie solaire, nous aurons besoin, dans un avenir proche, d’une grande centrale de production supplémentaire en plus des quatre existantes (Deir Ammar, Al-Zahrani, Al-Zouk et Jiyeh). Ainsi, le problème de l’électricité sera résolu en termes de production durable", assure le ministre.

Par ailleurs, M. Fayad soutient que la pollution de l’environnement diminuerait si les générateurs privés s’engageaient à installer les filtres nécessaires.

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