La commission parlementaire des Finances et du Budget, présidée par le député Ibrahim Kanaan, a examiné lundi la mise en œuvre de l’allocation des crédits prévus dans le budget 2024 pour les médicaments et l’hospitalisation.

À l’issue de la réunion, M. Kanaan a indiqué que la commission a évalué la gestion des fonds alloués aux soins hospitaliers par le ministère de la Santé, ainsi que ceux destinés aux médicaments après l’approbation du budget 2024, auquel la commission a apporté des amendements fondamentaux et envisage d’en faire d’autres. Il a rappelé que le budget prévoyait 240 millions de dollars pour les hôpitaux et 200 millions de dollars pour les médicaments.

Il a précisé qu’ils ont passé en revue l’impact de ces fonds sur le patient, notant que le ministre sortant de la Santé a expliqué les nouveaux mécanismes qui permettent désormais de régler les factures hospitalières en quelques semaines plutôt qu’en plusieurs années. Il a également mis en avant qu’il est inacceptable que les hôpitaux reçoivent des fonds du ministère de la Santé et imposent aux patients d’énormes frais de "différence".

M. Kanaan a estimé que les crédits alloués aux maladies chroniques et incurables devraient être obtenus grâce à l’appel d’offres qui a été lancé et qui est maintenant en cours d’examen par la cour des comptes pour être mis en œuvre. Il a exprimé l’espoir que cette initiative permettra aux citoyens de ressentir une amélioration notable en termes de disponibilité des médicaments, en particulier ceux dont le prix dépasse 200 dollars.

Le député a souligné que l’amélioration des conditions des hôpitaux publics est une priorité. En ce qui concerne les hôpitaux privés, le ministère de la Santé déplore leur manque de réactivité envers les patients qui en dépendent, une situation qui "doit être traitée fermement".

Il a souligné que le retard de six mois dans le règlement des factures des hôpitaux par les compagnies d’assurance et les organismes garants nécessite également un suivi étroit de la commission des Finances. Il a ajouté qu’il n’est ni permis ni acceptable que les patients continuent à mendier pour être hospitalisés.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !