Dans son éditorial du rapport mensuel de l’Association des banques du Liban (ABL) "Le plus grand défi: maintenir la stabilité du taux de change et la communication financière en temps de guerre", le secrétaire général, Fadi Khalaf, indique qu’à la lumière de la guerre qui fait rage entre le Liban et Israël, le secteur bancaire libanais est confronté à un nouveau test de sa capacité à résister et à continuer à fournir des services financiers. Il souligne que l’un des piliers de cette résistance réside dans la capacité de la Banque du Liban (BDL) de continuer à maintenir la stabilité du taux de change, en particulier avec les pressions économiques et financières croissantes découlant de la guerre.

Toutefois, il souligne que le plus grand défi réside dans le maintien de cette stabilité face à la complexité de la situation actuelle et aux défis croissants, y compris les pressions sur les réserves en devises fortes.

D’autre part, peut-on lire dans le texte, les banques libanaises s’efforcent toujours d’assurer le montant minimum de liquidités et la mise en œuvre des circulaires émises par la Banque du Liban. Elles tentent, par ailleurs, autant que possible, de maintenir la fourniture de services de base dans les zones exposées aux bombardements directs ou souffrant de pannes d’infrastructures.

M. Khalaf rappelle que, face à cette situation difficile, la communication avec les banques correspondantes apparaît comme un facteur essentiel pour maintenir le flux de liquidités et sécuriser les besoins financiers du Liban. Cette communication représente l’artère principale reliant le secteur bancaire libanais au système financier mondial, assurant la continuité des services financiers et des transferts de fonds, notamment à la lumière des restrictions croissantes sur les transferts financiers internationaux et de la détérioration des conditions de sécurité.

Sans cette connexion continue avec les banques correspondantes, le Liban pourrait être exposé à un isolement financier qui perturberait les services vitaux et couperait l’artère financière dont dépend le pays pour importer les produits de base et répondre aux besoins quotidiens de la population.

Malgré tous les défis immédiats, M. Khalaf estime que le secteur bancaire libanais reste optimiste et se tourne vers l’avenir. La reconstruction sera une étape cruciale et nécessitera un large soutien international, ainsi que la participation active des banques locales et internationales. La préservation du secteur bancaire sera essentielle dans la phase de reconstruction parce que l’accent doit être mis sur le rétablissement de la confiance dans le secteur financier libanais et sur le développement pour répondre aux exigences futures.

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