Dans une interview télévisée, le ministre français des Armées, Sébastion Lecornu, a affirmé qu’un accord sur la libération des otages serait imminent. 

" Il y a vraiment des raisons d’espérer " concernant la libération imminente d’otages retenus dans la bande de Gaza par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a affirmé mardi sur la chaîne BFMTV le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu.

" On a pesé de tout notre poids et nous continuerons de peser de tout notre poids dans cette négociation pour libérer nos otages ", a déclaré le ministre qui s’est rendu au Proche et Moyen-Orient du 14 au 18 novembre, notamment en Égypte, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, au Qatar puis en Israël, avant de retourner au Qatar.

Un accord semble imminent pour obtenir une libération d’otages en échange d’une trêve dans la guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas, le Qatar et les États-Unis rapportant mardi des progrès dans les négociations.

" Nous nous approchons de la conclusion d’un accord de trêve ", a déclaré Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, qui vit en exil au Qatar.

" Nous sommes désormais très proches " d’un accord, a déclaré le président américain Joe Biden, soulignant toutefois que " rien n’est fait tant que ce n’est pas fait ".

Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l’attaque sanglante lancée par le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza contre Israël le 7 octobre. Selon M. Lecornu, il y a " 8 personnes disparues ou otages " de nationalité française.

Le ministre des Armées a toutefois ajouté que la situation était " particulièrement fragile ". " Il y a beaucoup d’espérance, y compris à Paris, y compris au sein des chancelleries, au sein des services de renseignement, de voir aboutir cette libération d’otages (…). Néanmoins, j’invite à la prudence, on a déjà eu des déceptions depuis plus de 40 jours ", a-t-il ajouté.

" Même s’il y a des libérations d’otages prochainement cela ne sera pas les 240 otages ", a-t-il par ailleurs précisé.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP