Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé mercredi une nouvelle série de sanctions contre des responsables du Hamas et des personnes affiliées, disant vouloir lutter contre le financement de l’organisation islamiste, en pleine guerre à Gaza.

Il s’agit du quatrième train de sanctions décidé par Washington depuis le début de la guerre lancée par le Hamas contre Israël, le 7 octobre, et le second pour Londres. Les deux pays classent le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza comme organisation terroriste.

Les sanctions annoncées mercredi " visent des responsables clés qui mettent en œuvre le programme violent du Hamas en représentant les intérêts du groupe à l’étranger et en gérant ses finances ", relève le Trésor américain dans son communiqué.

Les sanctions britanniques " contre le Hamas et le Jihad islamique vont continuer de couper leur accès à des fonds et les isoler davantage, " selon les propos du ministre des Affaires étrangères David Cameron, cité dans le communiqué de Londres.

Le gouvernement britannique vise nommément sept personnes, dont Mahmoud Zahar, présenté comme " un responsable du Hamas à Gaza et un cofondateur " du mouvement.

Ali Baraka, présenté par Washington comme responsable des relations extérieures du Hamas basé au Liban, est visé par les sanctions des deux pays.

Les personnes visées par les sanctions du Trésor américain voient notamment leurs avoirs financiers aux États-Unis gelés, et les institutions financières étrangères qui travailleraient avec les personnes visées pourraient se voir elles-mêmes sanctionnées par les États-Unis.

" Nous restons déterminés, avec nos alliés et partenaires, à utiliser nos pouvoirs pour saper la capacité du Hamas à financer de nouvelles attaques et à déstabiliser davantage la région ", a déclaré dans le communiqué le sous-secrétaire au Trésor en charge du Terrorisme et du Renseignement financier, Brian Nelson.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP