La situation dans la bande de Gaza et la mise en œuvre de la "solution à deux États" entre Israéliens et Palestiniens ont été au centre des discussions qu’a eues, vendredi soir, le président français Emmanuel Macron, avec le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, et les ministres saoudien, égyptien et jordanien des Affaires étrangères, respectivement Fayçal ben Farhane, Sameh Choukry et Ayman Safadi.

Ils ont parlé, au palais de l’Élysée, de "l’ensemble des leviers qui pouvaient être activés afin d’obtenir la réouverture de tous les points de passage" vers Gaza et examiné comment "augmenter et approfondir leur coopération en matière d’aide humanitaire", a annoncé la présidence.

Les discussions ont également porté sur "la mise en œuvre effective de la solution des deux États, seule à même de garantir la paix et la sécurité de l’État d’Israël et de répondre aux aspirations légitimes des Palestiniens".

Emmanuel Macron a réitéré son "opposition aux opérations (israéliennes) à Rafah, son appel à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, ainsi qu’à la libération de tous les otages" emmenés par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.

La France compte encore deux ressortissants parmi eux, le troisième, Orión Hernández-Radoux, ayant été retrouvé mort par l’armée israélienne.

Le président français a aussi "condamné sans équivoque les nouvelles annonces en matière de colonisation en Cisjordanie" et souligné "la détermination de la France à renforcer les sanctions en la matière, y compris au niveau européen".

Le chef de la CIA, William Burns, est également attendu à Paris pour tenter de relancer les pourparlers avec Israël sur une trêve dans la bande de Gaza.

Début mai, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, par l’entremise du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, n’avaient pas abouti à un accord de trêve associée à la libération d’otages et de Palestiniens détenus par Israël.

Avec AFP