Onze mois de guerre, vingt-deux mois de vacance présidentielle, vingt-sept mois sans un gouvernement effectif, quarante-neuf mois depuis l’explosion du port, deux ans d’épidémie de Covid-19, cinq ans, au moins, depuis la crise multidimensionnelle qui frappe le pays, des années, voire des décennies sans politiques publiques réfléchies et durables…

Pourtant, il semble que l’économie libanaise plie, mais ne rompt pas.

Elle se relève, persiste, s’adapte, se diversifie, autant qu’elle le peut, notamment grâce au secteur privé, le public étant aux abonnés absents.

Mais, pour combien de temps? Le Liban peut-il vraiment continuer ainsi? Quelle économie pour un Liban instable?

Cette dernière édition des Rencontres d’Ici Beyrouth était axée sur la situation économique du pays avec Salim Zeeni, président de l’Association des industriels libanais, Nassib Ghobril, économiste en chef de Byblos Bank Group, et Pierre Achkar, président de la Fédération des syndicats touristiques et du syndicat des hôteliers.