À l’occasion de la seconde commémoration de l’explosion au port de Beyrouth, plusieurs responsables politiques ont exprimé, sur Twitter, leur solidarité avec les familles des victimes et ont réclamé justice.

Le président du Parlement, Nabih Berry, écrit sur son compte Twitter :" Les martyrs du 4 août, les martyrs de tout le Liban, sont les victimes d’un crime qui a frappé tous les Libanais au cœur. Le chemin qui mène inévitablement à la justice et à la vérité réside dans l’application de la Constitution et de la loi. Nous avons tous besoin d’assumer la responsabilité nationale. Que Dieu entoure les martyrs de sa miséricorde, accorde de la patience à leurs familles et à tous les Libanais, et protège le Liban. "

Le vice-président du Parlement, Elias Bousaab a tweeté: " Deux ans après l’explosion fatidique du 4 août, aujourd’hui, à l’hôpital Saint-Georges, nous avons prié pour les martyrs, les victimes et ceux qui sont injustement arrêtés. Nous continuerons à travailler sans relâche jusqu’à ce que l’injustice soit levée et que la justice suive son cours sans entrave pour révéler la vérité. "

L’ancien Premier ministre Saad Hariri : " L’explosion du 4 août : Une profonde blessure au cœur de Beyrouth qui ne pourra se cicatriser sans la chute des ‘silos de l’obstruction et de l’intimidation’, et sans aussi la fissuration des ‘silos de l’usure politique et économique’ et des trônes de la haine et du fanatisme sectaire. Justice pour Beyrouth et ses habitants. La commémoration des victimes est au-dessus de toute considération. Nous n’oublierons pas ".

L’ancien Premier ministre Tammam Salam : " Nous devons poursuivre la politique de pression pour découvrir les planificateurs, exécutants et les partenaires du crime du port de Beyrouth. Que Dieu ait pitié des martyrs, entoure le Liban de sa miséricorde et éclaire notre voie pour accéder à la pleine vérité. "

L’ancien vice-Premier ministre, le député Ghassan Hasbani : "Deux ans depuis l’explosion du port et la justice se perd dans les procédures de l’État. Arrêtez de bloquer la justice. La justice du ciel sera inévitablement réalisée, mais la réalisation de la justice de la terre est le devoir de chaque citoyen et responsable honorable ".

Le député Sami Gemayel : " Notre blessure est grande. Nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas, nous ne transigerons pas ".

Le député Camille Chamoun, chef du parti national libéral : " Deux ans sont passés depuis le crime de l’explosion du 4 août 2020. L’ombre plane toujours sur l’enquête et la vérité est dissimulée. Tel est le résultat de l’alliance entre les intérêts du Mandat et la tyrannie du terrorisme. Nous demandons justice pour les victimes, miséricorde pour leur âme, et patience et réconfort pour les familles libanaises ".

Le député Waddah Sadek : " L’accusé, qui se sait coupable, entrave la justice de toutes les manières. L’innocent, qui est sûr de son innocence, se bat pour elle. La justice des victimes du port est détenue par les autorités depuis deux ans ".

Le ministre sortant de l’Intérieur Bassam Maoulaoui : " Le crime ne devrait pas passer sans un procès sérieux et une reddition des comptes. "