Le ministre canadien du Développement international Harjit S. Sajjan a rencontré jeudi les femmes du groupement de Beit Chama,  dans le caza de Baalbeck (Békaa-Nord), bénéficiaires du projet de "Soutien aux coopératives et associations de femmes dans le secteur agro-alimentaire au Liban", financé par le gouvernement canadien et exécuté par la FAO en coordination avec l’État libanais.

Le ministre canadien du Développement international Harjit S. Sajjan, en visite au Liban, a rencontré jeudi les membres, principalement des femmes, du groupement de Beit Chama, dans le village éponyme situé dans le caza de Baalbeck (Békaa-Nord). Ces femmes sont bénéficiaires du projet de "Soutien aux coopératives et associations de femmes dans le secteur agro-alimentaire au Liban", financé par le gouvernement canadien et exécuté par la FAO en coordination avec le ministère de l’Agriculture et la direction générale des Coopératives du Liban. Le projet vise à autonomiser les travailleuses dans les zones rurales et à améliorer leurs conditions de vie, par des activités de renforcement des capacités, des subventions et dons en espèces, ainsi que des propositions de travail contre paiement.

Les dons alloués par le Canada ont permis au groupement de Beit Chama de faire l’achat de machines et d’équipements pour la production de kechk (spécificité culinaire libanaise, faite d’un mélange de lait caillé et de blé), d’installer des panneaux solaires pour améliorer leur production, et d’organiser des formations pour optimiser aussi bien leur savoir-faire que le marketing de leurs produits. Le ministre Sajjan a eu l’occasion de discuter avec ses interlocutrices de l’impact positif du projet sur leur travail et leur mode de vie, en présence de l’ambassadrice du Canada Chantal Chastenay et de la représentante de la FAO Nora Ourabah Haddad.

Le groupement Beit Chama est l’un des 150 groupements non officiels, associations et coopératives de femmes choisis pour bénéficier du projet de la FAO. Depuis le lancement du projet en 2019, 255 groupes ont profité d’un renforcement de leurs capacités grâce à une aide à l’élaboration de leurs plans professionnels durables et de l’inscription de plusieurs de leurs membres dans des écoles de gestion de coopératives.

C’est également en partenariat avec le Canada que la FAO met en œuvre un autre projet visant à renforcer la capacité de production de près de 4.600 agriculteurs et agricultrices (au moins 2.320 femmes), qui font partie des petits exploitants affectés par la crise économique.