Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a tenu à dissocier vendredi les négociations sur l’accord nucléaire de Vienne de la délimitation des frontières maritimes entre le Liban et Israël. "La question de la délimitation de la frontière maritime n’a rien à voir avec (les négociations sur) l’accord nucléaire de Vienne, que celui-ci soit signé ou pas", a ainsi affirmé Hassan Nasrallah lors d’un discours prononcé à l’occasion de la pose de la première pierre du site touristique Janta sur les lieux d’entraînement du Hezbollah.

"Si les demandes de l’État libanais sont satisfaites (dans le cadre des négociations indirectes avec l’État hébreu sur la délimitation des frontières, NDLR), nous nous dirigerons vers une accalmie, a poursuivi Hassan Nasrallah. Dans le cas contraire, ce sera l’escalade. Au Liban, l’œil doit être gardé sur " le champ gazier de) Karish et non sur Vienne, comme sur l’émissaire américain (chargé des négociations indirectes avec Israël, Amos Hochstein, NDLR) qui continue à atermoyer et à perdre du temps, alors qu’il n’a plus du temps."

Se penchant sur la question du dollar douanier, Hassan Nasrallah a estimé que le passage de 1.500 livres à 20.000 livres est une mesure "nuisible et inopportune". "Une telle mesure doit être précédée d’une étude d’impact réaliste", a-t-il ajouté.

Hassan Nasrallah a également souligné "la nécessité de poursuivre les efforts pour former un gouvernement plénipotentiaire".

Concernant enfin la tentative d’assassinat de l’écrivain britannique Salman Rushdie, Hassan Nasrallah a affirmé qu’il se prononcera "en temps voulu sur cet incident important, parce que nous avons encore besoin de plus d’informations, de données et de détails".