Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a mis en garde lundi contre une nouvelle guerre avec le Liban au cas où le Hezbollah mènerait une attaque contre le champ gazier de Karish.
En juin, la tension était montée avec l’arrivée d’un navire de prospection sur le champ offshore de Karish, située dans la zone contestée entre les deux pays. Depuis, le Hezbollah a mis en garde à plusieurs reprises Israël contre toute activité dans le champ. Et début juillet, l’armée israélienne a intercepté des drones non armés envoyés par le Hezbollah vers Karish.
"Le gouvernement israélien a dit clairement que le gisement de Karish était situé au sud de la zone disputée, il n’y a pas débat à ce sujet. Et le gisement produira (du gaz naturel) lorsqu’il sera prêt à produire", a déclaré lundi M. Gantz dans une interview à la radio 103 FM. "L’État d’Israël est à la fois prêt à protéger ses actifs et prêt à arriver à un accord avec le gouvernement libanais via la médiation américaine sur le gisement de Sidon (champ de Qana, NDLR), a-t-il ajouté. Je crois que dans le futur, il y aura deux plateformes gazières, une de notre côté, une du leur. Et j’espère que nous n’aurons pas à passer par un nouveau round d’affrontements avant cela."
Interrogé sur la possibilité qu’une attaque du Hezbollah contre un "champ gazier israélien" puisse mener à une "escalade" militaire, voire une "guerre", Benny Gantz a répondu par l’affirmative. "Oui, car cela pourrait engendrer une réaction, conduire à plusieurs jours de combats et à une campagne militaire, a-t-il déclaré. Nous sommes forts et préparés à ce scénario, mais nous n’en voulons pas."
Initialement, les négociations portaient sur une zone de 860 km2, conformément aux revendications libanaises enregistrées auprès de l’ONU en 2011 (ligne 23). Mais le Liban a ensuite réclamé un droit supplémentaire sur 1.430 km2 (ligne 29), qui comprend une partie du champ de Karish. Pour Israël, ce champ se trouve dans sa zone économique exclusive (ZEE) reconnue par l’ONU. Le pouvoir libanais s'est ensuite rétracté à ce sujet et a abandonné ses revendications sur la ligne 29.
Avec AFP
En juin, la tension était montée avec l’arrivée d’un navire de prospection sur le champ offshore de Karish, située dans la zone contestée entre les deux pays. Depuis, le Hezbollah a mis en garde à plusieurs reprises Israël contre toute activité dans le champ. Et début juillet, l’armée israélienne a intercepté des drones non armés envoyés par le Hezbollah vers Karish.
"Le gouvernement israélien a dit clairement que le gisement de Karish était situé au sud de la zone disputée, il n’y a pas débat à ce sujet. Et le gisement produira (du gaz naturel) lorsqu’il sera prêt à produire", a déclaré lundi M. Gantz dans une interview à la radio 103 FM. "L’État d’Israël est à la fois prêt à protéger ses actifs et prêt à arriver à un accord avec le gouvernement libanais via la médiation américaine sur le gisement de Sidon (champ de Qana, NDLR), a-t-il ajouté. Je crois que dans le futur, il y aura deux plateformes gazières, une de notre côté, une du leur. Et j’espère que nous n’aurons pas à passer par un nouveau round d’affrontements avant cela."
Interrogé sur la possibilité qu’une attaque du Hezbollah contre un "champ gazier israélien" puisse mener à une "escalade" militaire, voire une "guerre", Benny Gantz a répondu par l’affirmative. "Oui, car cela pourrait engendrer une réaction, conduire à plusieurs jours de combats et à une campagne militaire, a-t-il déclaré. Nous sommes forts et préparés à ce scénario, mais nous n’en voulons pas."
Initialement, les négociations portaient sur une zone de 860 km2, conformément aux revendications libanaises enregistrées auprès de l’ONU en 2011 (ligne 23). Mais le Liban a ensuite réclamé un droit supplémentaire sur 1.430 km2 (ligne 29), qui comprend une partie du champ de Karish. Pour Israël, ce champ se trouve dans sa zone économique exclusive (ZEE) reconnue par l’ONU. Le pouvoir libanais s'est ensuite rétracté à ce sujet et a abandonné ses revendications sur la ligne 29.
Avec AFP
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