La ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a souligné vendredi que son pays avait la responsabilité de "soutenir le peuple libanais, épuisé, mais aussi d’user de notre influence pour faire cesser l’incurie et les abus".

"Le Liban est à bout de souffle et la gravité de la crise économique est sans précédent", a-t-elle ajouté lors d’un discours prononcé à l’occasion de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs. "Des motifs d’espoir existent, a affirmé Mme Colonna. Mais sans sursaut des responsables libanais, l’effondrement du Liban se poursuivra. Notre vigilance sera donc entière, pour que les responsables libanais répondent à cette exigence de réformes et de justice qui est celle des Libanais eux-mêmes."