Il a aussi déclaré qu’il ne pensait pas que les changements proposés torpilleraient l’accord, que les pourparlers étaient si avancés que " les négociations sont presque terminées " et que le Liban a sécurisé tous les blocs maritimes qu’il considérait comme les siens.
Il a ajouté que le projet d’accord avait été réfléchi " en dehors des sentiers battus ". " Nous avons commencé à en parler comme s’il s’agissait d’un accord commercial ", a poursuivi Bou Saab.
Le projet de 10 pages dont le contenu n’a pas été rendu public, proposerait un accord selon lequel le forage dans le champ de Cana serait mené par une société sous licence libanaise qui donnerait à Israël une part des revenus.
Bien que cette société n’ait pas été encore officiellement nommée, des responsables libanais ont déjà laissé entendre qu’il s’agirait de TotalEnergies SE. Un haut responsable israélien avait d’ailleurs rencontré lundi à Paris, des représentants de cette compagnie, avait annoncé l’agence Reuters.