Le porte-parole du syndicat des propriétaires de stations-service, Georges Brax a mis en garde contre une hausse des prix du pétrole dans l’avenir proche. Dans un communiqué publié vendredi, il a également fait part de sa crainte " d’une difficulté à assurer les quantités de carburants requises pour répondre aux besoins de la population libanaise ". D’après lui, la décision rendue par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (l’Opep) et ses alliés " de réduire la production à deux millions de barils par jour, à partir du mois de novembre, aura un impact important sur le prix du baril ". Jeudi, un pic était atteint sur le Brent à 95 dollars américains, et ce, " en dépit de la décision du président américain Joe Biden de puiser dans les réserves stratégiques des Etats-Unis pour mettre dix millions de barils supplémentaires sur le marché en novembre et parer ainsi à une potentielle hausse des cours ", a-t-il affirmé. " En Europe, la baisse de l’approvisionnement en pétrole et gaz russes a commencé à affecter négativement le quotidien des pays de l’Union européenne et de ceux du bassin méditerranéen ", a avancé M. Brax. " Les pays avoisinants font face à des difficultés pour assurer leurs besoins pétroliers, du fait de la ruée des pays européens vers cette zone géographique ", a-t-il expliqué. Dans le nouveau barème du prix des carburants publié vendredi, une hausse de 11.000 livres a été signalée pour les 20 litres d’essence 95 octane et 98 octane (pour atteindre les 710.000 LL), de 21.000 livres pour les 20 litres de mazout (pour franchir la barre des 830.000 LL) et de 8.000 livres pour la bonbonne de gaz (estimée à 431.000 LL).

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