Parallèlement à la signature de l’accord sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et Israël, la compagnie Total est censée signer un accord avec Israël portant sur la partie sud du champ de Cana et sur les modalités d’indemnisation d’Israël si du gaz et du pétrole sont découverts dans la partie en question.

Cet accord, comme l’indiquent les informations toutes convergentes, est acté et aucun obstacle ne devra entraver les travaux de Total dans le bloc n° 9. Selon les autorités libanaises, après la signature de l’accord libano-israélien, l’attention sera braquée sur le bloc n° 9. Partant, Total devrait présenter à l’autorité de gestion du secteur du pétrole un plan d’exploration remodelé, différent de celui qui avait été soumis lors du forage du premier puits dans le bloc n° 4.

Ce plan d’exploration devra déterminer l’emplacement exact du lieu de forage dans le bloc n ° 9 et la date du début des travaux. De même, le plan devra prévoir les moyens et les besoins techniques nécessaires pour procéder au forage ainsi que le coût de l’opération. Par conséquent, le plan soumis servira de base pour délivrer la licence de forage à Total.

De son côté, Total œuvre à l’heure actuelle à trouver une plateforme de forage afin de l’installer dans les eaux libanaises, plus précisément sur le site choisi, en l’occurrence le champ de Qana au nord de la ligne 23.  Dans ce cadre, le port de Beyrouth, et peut-être l’un des ports du sud du Liban si ses capacités le permettent, accueillera une base logistique au service de la plateforme de forage, en plus de l’héliport qui sera installé à l’aéroport de Beyrouth afin de transporter par hélicoptères les équipes opérant sur la plateforme.

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