La présidence de la République a déclaré dans un communiqué que "le Liban n’a fait aucune concession dans le cadre des négociations sur le tracé de la frontière maritime sud, ni ne s’est plié devant aucun marchandage, troc ou marché, ni devant les volontés d’aucun pays étranger". "Promouvoir le contraire relève d’une pure calomnie", selon le texte publié vendredi par le bureau de presse de Baabda.

"Ce qui a été accompli au niveau du tracé de la frontière maritime résulte d’une décision libanaise qui reflète une unité nationale (à ce niveau) et l’aboutissement positif des négociations laborieuses et difficiles menées par l’équipe libanaise déléguée aux négociations avec le médiateur américain Amos Hochstein", a ajouté la présidence de la République. "Le tracé est une réalisation à l’échelle du pays et pour ses fils, non pour une personne, un camp, un parti ou un État étranger", lit-on dans le communiqué. La présidence de la République a affirmé enfin que "le tracé est le résultat d’une décision nationale solide sans partenaire (étranger) et nous espérons que cessent les méthodes de nuisance à la dignité de la nation et sa souveraineté".

Le président de la République Michel Aoun a en outre été informé par le ministre sortant de l’Énergie Walid Fayad qui s’est rendu vendredi à Baabda, des dispositifs pris par son ministère pour mettre en œuvre l’accord sur la frontière maritime.

" Le travail après ma sortie de Baabda sera meilleur "

Le président Aoun a par ailleurs affirmé vendredi devant une délégation de la Commission nationale de la femme libanaise que "le travail après ma sortie de Baabda sera meilleur (…) et je poursuivrai mon parcours après la fin de mon mandat". À la fin de son sexennat, il a imputé la responsabilité de la situation actuelle du pays "à la caste politique qui a gouverné le pays pendant 32 ans".