L’ambassadrice de France, Anne Grillo, s’est félicité de "la conclusion de l’accord historique" sur la délimitation de la frontière maritime entre Israël et le Liban, jeudi à Ras Naqoura, soulignant toutefois que celui-ci "ne met pas fin à la crise" qui frappe le Liban et que "l’exploitation à moyen terme de ressources hydrocarbures dont l’ampleur n’est pas aujourd’hui connue, ne saurait suffire à résorber". Pour elle, cet accord "ne se substitue pas aux indispensables réformes économiques et financières, ni à la stabilité institutionnelle qu’exige la situation libanaise".

Dans une déclaration, Mme Grillo a rendu hommage à la médiation américaine et s’est félicité que la France "ait contribué à ce succès". L’Hexagone, a-t-elle poursuivi, "salue l’engagement des dirigeants libanais et israéliens, qui ont su surmonter de nombreux obstacles pour parvenir à cette avancée déterminante". "Nous nous réjouissons qu’une entreprise française, TotalEnergies, soit amenée à jouer un rôle important dans la mise en œuvre de cet accord", a-t-elle poursuivi.

Cet accord constitue "un pas en avant majeur pour la stabilité du Levant" et "la sécurité d’Israël et du Liban, deux nations amies de la France", a affirmé Mme Grillo, faisant remarquer qu’il "contribuera également à la prospérité des peuples libanais et israélien".

Et Mme Grillo d’affirmer que cet accord "montre que le dialogue, la négociation, si exigeants et difficiles soient-ils, peuvent porter leurs fruits et produire des accords mutuellement bénéfiques". Elle conclut en réitérant l’engagement de son pays pour la paix au Moyen-Orient.

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