Les familles des victimes de l’explosion du 4 août 2020 se sont rassemblées jeudi devant le palais de Justice à Beyrouth, en guise de protestation contre la réunion que devait tenir le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour discuter des moyens de débloquer l’enquête. Les familles redoutent surtout que le CSM ne désigne un suppléant à Tarek Bitar, chargé d’instruire le dossier, qui soit affilié à la classe politique au pouvoir.

Si le CSM n’a pas pu finalement tenir sa réunion en raison d’un défaut quorum, les familles des victimes restent aux aguets. Elles s’apprêtent à organiser d’autres mouvements pour essayer de faire bouger l’enquête. Mais pour cela, elles ont besoin de soutien populaire.