Après près de cinq mois de grève, les juges libanais ont repris leurs activités. Tous? Non. Certains magistrats boudent toujours les Palais de justice, tous les problèmes logistiques contre lesquels ils protestaient n’ayant pas encore été résolus. D’autres ont préféré quitter le pays, poussés par le désespoir, parce qu’ils ne pouvaient plus exercer leur métier dans des conditions professionnelles adéquates. Depuis lundi, date à laquelle la grève des magistrats a été suspendue, le Palais de justice accueille de nouveau, juges, auxiliaires de justice et avocats. Rien ne peut toutefois garantir que cette reprise des activités perdure, les auxiliaires de justice ayant fait savoir qu’ils pourraient se lancer dans une nouvelle grève.
