Les cambistes n’ont jamais été autant sous les feux de la rampe que depuis la dépréciation de la livre libanaise. Leurs matinées sont bien remplies, et leurs heures de travail peuvent se prolonger jusque tard dans l’après-midi, puisque, depuis la crise, passer chez le changeur est devenu le sport national des Libanais.

Quant aux affaires, elles se sont nettement améliorées, de l’aveu de certains d’entre eux, qui affirment que malgré la marge limitée des bénéfices, ils se retrouvent en fin de journée avec des recettes importantes.