Les représentants diplomatiques des cinq États qui ont participé à la réunion de Paris au sujet du Liban, le lundi 6 février, se sont rendus lundi auprès du président de la Chambre, Nabih Berry, à Aîn el-Tiné, puis auprès du Premier ministre sortant, Najib Mikati.

Il s’agit des ambassadeurs des États-Unis, Dorothy Shea, de France, Anne Grillo, du Qatar, Ibrahim Abdel Aziz el-Sahlaoui, d’Égypte, Yasser Aloui, ainsi que de Farès Hassan Amoudi, représentant de l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, qui se trouve en dehors du Liban.

Ces deux entretiens s’inscrivent dans le cadre de la tournée que les représentants des cinq comptent effectuer auprès des principales forces politiques libanaises pour leur faire part des discussions menées à Paris afin d’encourager une sortie de crise au Liban.

Les assises de Paris s’étaient tenues loin des feux de la rampe sans que des informations officielles soient communiquées au sujet des délibérations ou d’éventuelles décisions prises pour pousser les courants politiques qui bloquent la présidentielle, à élire un président, alors que le pays s’enfonce dans la crise.

Jeudi, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, avait indiqué que la réunion avait " revêtu un caractère technique ", ce qui explique, selon elle, l’absence de communiqué.