Le président de la Chambre Nabih Berry a tenu une réunion du bureau de la Chambre lundi à Aïn el-Tiné, en présence de son vice-président Élias Bou Saab, de ses deux secrétaires, Alain Aoun et Hadi Abou el-Hosn, de ses membres Michel Moussa, Hagop Pakradounian, Abdel Karim Kabbara et de son secrétaire général Adnan Daher.

" Il a été convenu au sein des commissions parlementaires mixtes que le projet de loi sur le contrôle des capitaux soit promulgué en même temps que d’autres lois ", a déclaré le vice-président de la Chambre Élias Bou Saab, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion. " Par conséquent, le bureau de la Chambre a décidé de reporter sa réunion à une date qui sera convenue ultérieurement ", a-t-il précisé.

Ce n’est pas la première fois que le bureau de la Chambre reporte sa réunion à la suite de dissensions politiques autour   de la tenue d’une séance législative, en pleine vacance présidentielle. Ce défaut de consensus, intrinsèquement lié au bras de fer entre le Courant patriotique libre et le tandem Amal-Hezbollah, complique également le blocage au niveau de l’échéance présidentielle.

" Il n’y a aucun contact entre le CPL et le duopole chiite au stade actuel ", a affirmé une personnalité politique proche du parti aouniste à Ici Beyrouth. " Le bureau de la Chambre attend des circonstances politiques plus appropriées avant de fixer la date de sa prochaine réunion ".

Interrogé sur la prolongation du mandat de certains fonctionnaires de première catégorie, dont celle du directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim (qui prend fin le 2 mars prochain), et celui de directeurs généraux proches du Courant patriotique libre, qui nécessite une séance législative, le responsable proche du CPL a affirmé qu’il n’y aura " pas de solution à ces prolongations sans loi ".