Le métropolite de Beyrouth, Élias Audi, s’est interrogé dimanche sur les raisons qui entravent l’élection d’un président de la République, quatre mois après la fin du sexennat de l’ancien chef de l’État, Michel Aoun, le 31 octobre dernier.

"Pourquoi le blocage? Pourquoi les parties qui s’opposent au blocage ne s’entendent-elles pas sur un candidat qu’elles estiment capable" de diriger le pays, a-t-il lancé, dans son homélie, se demandant s’il fallait que le pays reste sans un président qui, "conformément à la Constitution est le symbole de  son unité".

"Le Liban a perdu son rôle politique et diplomatique dans le monde, a poursuivi Mgr Audi. Il a également perdu ses fondements en tant qu’État capable de faire entendre sa voix. Il a perdu son prestige et il ne reste plus que l’image de la corruption, de la zizanie interne et du blocage." Et Mgr Audi de marteler: "Qu’attendent nos députés? Pourquoi n’agissent-ils pas? Et pourquoi le peuple ne demande-t-il pas des comptes aux députés qui font preuve de laxisme et d’irresponsabilité?"

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