Électricité du Liban (EDL) avait annoncé pour le lundi 6 mars, le début d’une campagne de démantèlement des branchements illicites sur le territoire libanais.
Un tour vite effectué à Beyrouth n’a pas permis de déceler une procédure qui sort de la normale. Aucune information non plus des régions.
Quoi qu’il en soit, de nombreux Libanais restent sceptiques quant à la possibilité de l’État de mettre fin à ce phénomène qui lui fait perdre des centaines de milliers de dollars.
Dans le quartier de Nabaa, à titre d’exemple, où le Hezbollah est omniprésent, les habitants doutent de la capacité des Forces de sécurité intérieure et de l’armée à décrocher les câbles du réseau illégal.
Entre-temps, EDL rappelle qu’il relèvera les heures d’approvisionnement en courant, exclusivement aux sorties où les infractions seront réduites et supprimées, en coordination avec les autorités ministérielles concernées.
