Très peu de Libanais arrivent à se passer des générateurs privés. Le courant fourni par EDL est toujours distribué au compte-goutte et une solution durable de la crise de l’électricité n’est pas envisageable.  Du moins pour le moment. À cause de l’inaction, voire de la complicité de l’État, les propriétaires de générateurs de quartier n’hésitent pas à exiger des prix faramineux des usagers, faisant fi de la tarification officielle. En moyenne, une douzaine d’heures d’électricité quotidienne calibrée à 5 ampères coûte environ 100 dollars. De quoi laisser de très nombreux foyers dans le noir.

Les tarifs vont-ils continuer à augmenter exponentiellement, surtout que le prix des carburants ne fait que grimper? Quelles solutions s’offrent au Liban ? Ici Beyrouth fait le point sur ce mal nécessaire que sont les générateurs.