Fady, 22 ans, est étudiant et par ailleurs serveur dans une boîte de nuit. Comme plusieurs jeunes Libanais, aujourd’hui, il jongle entre ses cours et ses heures de travail, parfois pénibles, pour pouvoir conserver un mode de vie décent et assurer ses dépenses.

Ayant grandi dans une famille de classe moyenne, plus ou moins aisée, il ne s’était jamais retrouvé obligé de travailler, avant la crise qui a commencé en 2019, et consacrait ses heures de loisirs à ses amis.

Le jeune homme a fait le choix d’un emploi du temps bien chargé, pour alléger les effets de la crise sur ses parents et être autonome, d’autant qu’il n’envisage pas de quitter le pays.

Fady reste ainsi un échantillon d’une jeunesse libanaise qui refuse, malgré tout, de baisser les bras.

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